mercredi 31 juillet 2013

Exte: Hair Extensions

Les japonais ont décidément un problème avec les filles aux longs cheveux. Cette fois, ce sont des extensions de cheveux qui attaquent leurs propriétaires. Evidemment, la police va s'inquiéter de ces morts étranges, et remonter la piste.
Le thème est saugrenu, mais l'horreur dégagée par ce film est plutôt bien amenée.

 





 

A Bittersweet Life

On m'avait annoncé un film coup de poing. Quelle déception! Je suis resté dans l'attente tout le long du film. Rien n'est venu, à part un prévisible carnage dont la raison reste particulièrement floue.



Best Seller

L'histoire peine à démarrer, mais un twist en plein milieu du film le relance complètement, pour un final plutôt original et bien rythmé, même si on peine vraiment à y croire.

Midnight FM

Ce film manque sérieusement de rythme, et le propos ne vient pas nous aider : un homme détient en otage la fille d'une animatrice radio dont l'émission de la nuit cartonne.
La tension n'est pas là, sauf peut-être un peu à la fin, mais retombe de toutes façons comme un vieux soufflé avec un happy end décevant.


Coming Soon

Voilà un film de fantôme très passable, qui n'a pour tout originalité que d'être Thaïlandais. L'histoire : tous les gens qui ont participé à la réalisation du dernier film d'horreur événement "Coming Soon", ainsi que ceux qui l'ont visionné en avant première, se font trucider par la sorcière du film. Mais pourquoi tant de haine? On le saura, heureusement, à la toute fin de ce gentil film d'horreur aux effets un peu tapageurs.

Cure de Kiyoshi Kurosawa

Je suis sorti sceptique du visionnage de ce film. Autant le film intrigue beaucoup, autant certains passages laissent vraiment perplexes et n'apportent pas vraiment de réponses. Tout au plus peut-on vaguement échafauder des hypothèses qui ne tiennent pas la route.
On retiendra juste que Kurosawa veut faire passer un message sur une société japonaise figée par ses codes moraux, et que la "cure" passe par le mesmérisme qui permet de désinhiber les gens et les sortir des carcans (épouse, supérieur, politesse)...
Si c'est bien ça le message, je trouve que c'est un peu léger, car cette "cure" passe par le meurtre, c'est un peu radical, tout de même!


The Murderer

Dans la veine de "The Chaser", mais avec un tout autre thème, Na Hong-Jin nous emmène dans une Corée sombre, avec ses petites rues, ses quartiers sales, ses flics si nombreux et tellement incompétents, sa mafia qui, curieusement se bat à coups de couteaux, ses héros increvables, ses courses-poursuites interminables mais terriblement réalistes...
Le film est long, certes, mais l'intrigue est extrêmement bien menée, et contrairement à beaucoup ici, je trouve que derrière l'apparent foutoir se cache une mécanique très bien ciselée, et un scénario très pointu. Pour ceux qui n'ont pas compris la fin, je me ferai un plaisir de répondre dans les commentaires.




Beautiful Sunday


Beautiful Sunday est un thriller coréen qui commence de manière assez classique (un policier ripou qui intervient de manière musclée sur un trafic de drogue), mais qui évolue par la suite sur un terrain psychologique assez particulier. Je ne veux pas spolier la fin, mais j'ai été agréablement surpris du dénouement, qui sauve à lui seul un film assez mou avec des acteurs peu charismatiques.

The Secret Reunion


Tout ce film repose sur les deux personnages principaux, un agent nord coréen renié par ses supérieurs, et un détective sud coréen limogé de son boulot de policier. Chacun d'entre eux essaie de retrouver grâce aux yeux des ses anciens employeurs, en espionnant l'autre pour obtenir des informations stratégiques.
Une histoire d'amitié va naître entre ces deux personnages si différents, et c'est tout le charme de ce petit film très attachant.

Doomsday Book

3 moyen-métrages assez inégaux composent cet ensemble évoquant différentes fin possibles de l'humanité : une épidémie d'origine alimentaire qui transforme les humains en zombies assoiffés de sang, l'avènement des robots qui découvrent la conscience, et l'arrivée d'un météorite géant en forme de boule de billard.
Les 3 styles sont très différents, variés, mais pêchent par le manque d'ambition du scénario, à part pour le dernier film qui est plutôt original et bourré d'humour.



The Howling

La première moitié de cette création coréenne est assez prenante, et la relation entre les deux policiers marche plutôt pas mal au sein d'une enquête pleine de mystère.
Puis le mystère s'éclaircit et la montagne accouche d'une souris. Le film finit en eau de boudin avec un chien tueur qui court pendant 10 minutes à 90km/h, atteignant ainsi un sommet de ridicule. Les répliques niaises de l'héroine achèvent de nous dégoûter, et c'est avec un long soupir que j'ai vu le générique de fin arriver.


Modus Anomali, premier film d'horreur indonésien de ma vie




J'ai vu ce film au BIFFF (festival du film fantastique de Bruxelles), et j'avoue que sans les commentaires bruyants et infiniments drôles de certains spectateurs, je n'aurais jamais été jusqu'au bout de ce petit film tourné en 8 jours, et dont le titre signifie "manière bizarre".
Une grande partie du film semble complètement à côté de la plaque, bourrée d'incohérences, avec un jeu d'acteur atroce, à la limite du burlesque (tout ou presque repose sur l'acteur principal) , des scènes frôlant le ridicule...jusqu'à la partie finale, où le public s'est tu car il se passait quelque chose d'étonnant : tout prenait du sens.
Au final et avec le recul dû au twist final, mon impression générale sur ce film est bonne, mais cela tient beaucoup à la formidable ambiance du BIFFF.

Company Man


Company man est un thriller coréen assez classique, mettant en scène un tueur à gages froid et charismatique travaillant dans une entreprise de services "classique" qui n'est qu'une couverture pour une armada de tueurs à gages comme lui. Mais ses sentiments vont lui jouer des tours à deux reprises puisqu'il ne va pas "finir" ses missions, et il va se mettre à dos son employeur (le méchant de "Secret reunion"). L'histoire d'amour est un peu "cheesy" mais la scène d'action finale mérite vraiment le détour, et la réalisation globale du film est assez soignée, et plutôt classe.
Par contre, si quelqu'un peut m'expliquer les 2 dernières minutes (la scène du photomaton), je suis preneur.

Confession of Murder



J'attendais beaucoup de ce thriller coréen,peut-être trop.
Le film commence sur les chapeaux de roues avec une course poursuite passionnante comme seul le cinéma coréen sait le faire,puis bascule dans une intrigue originale,qui a le défaut d'amener,dès le milieu de l'histoire, de façon beaucoup trop visible le twist final qui tombera vraiment trop à plat lors de sa révélation. C'est vraiment ça qui m'a le plus gêné,car sinon, la dernière scène de poursuite est ahurissante.
Un film coréen pas mauvais, mais tout de même bien loin de memories of murder ou de the chaser.

Blood Island (Bedevilled) ou vengeance à la coréenne

Encore un film coréen sur le thème de la vengeance, à mille lieux des clichés Hollywoodiens!
Une jeune femme froide et antipathique se rend sur l'île de son enfance après sa mise à pied, pour se ressourcer. L'île est habitée par quelques femmes et hommes, et son amie d'enfance, brutalisée, violée et sans cesse humiliée, qui ne lui demande qu'une chose:l'aider à fuir cet enfer. S'ensuit une tragédie sanglante, toujours surprenante, et une vengeance à laquelle on se surprend à adhérer, sans le moindre scrupule. un petit bijou sanglant!


I saw the devil

 
Les films coréens nous surprennent très souvent. C'est le cas d''I saw the Devil", thriller palpitant, explosif et surtout incroyablement violent, parfois insoutenable.
Un tueur en série détruit la vie d'un agent spécial en violant et tuant sa femme. Le chasseur va alors se retrouver chassé, et à chaque fois libéré pour mieux se faire agresser à chaque victime qu'il tentera d'approcher...jusqu'au dénouement absolument tragique. Un film ciselé qui malgré ses 2h30 réussit à nous captiver d'un bout à l'autre.
Primé au BIFFF (Festival du film fantastique et d'horreur de Bruxelles) avec le Méliès d'or!

I'm baaaaaaack!

Me voilà de retour après quelques années d'absence... Non pas que j'ai arrêté d'apprécier le cinéma asiatique, loin de là... Mais avec une grossesse et un bébé, le temps est venu à manquer. Autant dire qu'il y a pas mal de films à rattrapper. Alors ne perdons pas de temps... 1, 2, 3, GOOOOOOOO!